Offre et demande mondiale en terres rares
L’offre chinoise (en marron) tend à stagner à cause des quotas qu’elle impose alors que son besoin (ligne orange) ne cesse de croitre depuis 2009. Par conséquent, l’offre proposée par les pays du "reste du monde" (ROW supply, en jaune) s’élargie pour satisfaire la demande mondiale pour les années à venir (ligne noire). L'offre tend ainsi à dépasser la demande à l'horizon 2015.
Pour faire face à cette demande grandissante et apaiser les tensions sur les prix, plus de 300 projets d'exploration de gisements de terres rares étaient recensés en 2011, impliquant plus de 200 sociétés à travers le monde.
Les principaux acteurs sur ce marché sont implantés hors Europe, dont le leader mondial Lynas Corporation (Australian Securities Exchange) qui détient la mine la plus concentrée en terres rares en dehors du territoire chinois. En Chine, l’entreprise Inner Mongolia Baotou Steel Rare-Earth Hi-Tech (Shanghai Stock Exchange) s’affirme comme le leader du pays avec une capitalisation de 9 milliards de dollars. Sur la plateforme NYSE, on trouve l’américain Molycorp Mineral capitalisant 4 milliards de dollars qui doit faire face à la concurrence canadienne représentée notamment par Great Western Minerals Group.
D’autres alternatives d’investissements sont possibles via un ETF spécialisé Market Vectors Rare Earth/Strategic Metals se négociant sur la cote NYSE sous le symbole REMX (NY, REMX, 13,66 USD) répliquant les performances d’un panier de valeurs du secteur.
Forces du secteur | Faiblesses du secteur |
Demande croissante | Monopole de la Chine |
Métaux rares indispensables | Empreinte environnementale |