L'assureur Zurich Insurance Group prévoit de supprimer 750 emplois en Suisse, en débit d'un bénéfice se chiffrant en milliards et tout en versant un dividende inchangé à ses actionnaires. Le syndicat Unia l'appelle à renoncer à tout licenciement et exige des solutions internes, comme le replacement et la diminution du temps de travail, sans oublier les autres instruments existants comme le chômage partiel, afin d'éviter que du personnel ne se retrouve à la rue.

L'assureur Zurich Insurance Group entend biffer au niveau mondial 8000 emplois, dont 750 en Suisse, soit 15% de ses effectifs. Au vu du bénéfice net de 1,8 milliard de francs réalisé en 2015 et sachant que les actionnaires percevront des dividendes inchangés, il est incompréhensible que cet employeur mise unilatéralement sur des mesures aussi drastiques pour la main-d'œuvre.

Le syndicat Unia invite à renoncer à tout licenciement et exige de rechercher des solutions internes de replacement et de recyclage. En outre, il s'agit de tirer parti de tous les instruments disponibles, à l'instar de la réduction d'horaire de travail.
Comme l'ont montré les derniers chiffres du chômage du SECO parus cette semaine, le chômage affiche un niveau de 4,3% dans le secteur des services. Aujourd'hui déjà, la Suisse compte 105 700 demandeurs d'emplois dans les professions des services. D'où l'importance d'éviter tout nouveau licenciement.

Unia est le plus grand syndicat du secteur des services, où il représente près de 50 000 employé-e-s.

La Sté UNIA - Die Gewerkschaft a publié ce contenu, le 11 février 2016 et est seule responsable des informations qui y sont renfermées. Les contenus ont été diffusés non remaniés et non révisés, le 11 février 2016 13:53:21 UTC.

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