NEW YORK (Agefi-Dow Jones)--Wall Street pourrait de nouveau évoluer dans une fourchette étroite mardi à l'ouverture alors que l'attentisme prévaut toujours chez les investisseurs sur fond de regain d'incertitudes au plan géopolitique. Vers 15h00, le prix du contrat à terme sur l'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) était quasiment stable à 20.597 points. Le prix du contrat sur l'indice Nasdaq reculait de 1 point à 5.421 points. Celui sur le S&P 500 reculait de 1 point, à 2.351 points. Les cours du pétrole était quasiment stables à la même heure, le contrat sur le baril de Brent évoluant autour des 53 dollars. De son côté, l'euro avançait de 0,1% face au dollar à 1,061 dollar. La Bourse de New York avait clôturé quasiment inchangée lundi, la bonne tenue des valeurs de l'énergie ayant contrebalancé les inquiétudes liées aux tensions géopolitiques et la prudence des investisseurs avant le début, cette semaine, de la saison des publications de résultats trimestriels d'entreprises. Le Dow Jones Industrial Average a grappillé 0,01%, à 20.657,78 points, l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,07%, à 2.357,15 points et le Nasdaq Composite a avancé de 0,05%, à 5.880,93 points. Les sociétés composant le S&P 500 devraient publier une augmentation de 8,9% de leurs bénéfices au titre du premier trimestre, en moyenne, selon le consensus élaboré par FactSet. La qualité de ces résultats sera importante pour justifier la valorisation du marché d'actions américain, que nombre d'analystes et de gérants jugent élevée après le rally post-élection présidentielle. L'indice S&P 500 de l'énergie a signé la plus forte hausse sectorielle lundi, avec un gain de 0,77%, dans le sillage d'un cours du pétrole au plus haut depuis un mois.

VALEURS A SUIVRE

-United Continental (>> United Continental Holdings Inc) chute de 3% en préouverture, alors que la compagnie aérienne continue de faire face à une vague de critiques virulentes notamment sur les réseaux sociaux après avoir obligé un passager à descendre de force d'un de ses avions en raison de sa politique de "surbooking".

-Panera gagne 2%, à 316 dollars. Selon le quotidien New York Post, la société de capital-investissement 3G, financée notamment par le milliardaire américain Warren Buffett, étudierait la possibilité d'une contre-offre sur la chaîne de boulangerie. Panera fait déjà l'objet d'une offre publique de rachat de 7,5 milliards de dollars de la part du fonds d'investissement JAB.

EVENEMENTS A VENIR

-Aucun indicateur majeur n'est attendu après l'ouverture de Wall Street. Du côté de la banque centrale américaine, les investisseurs surveilleront d'éventuelles déclarations de la part du président de la Fed Neel Kashkari, qui doit participer à une séance de questions-réponses à Minneapolis à partir 19h45. Dans la nuit de lundi à mardi, la présidente de la Réserve fédérale (Fed), Janet Yellen, a estimé que l'ère de la politique monétaire ultra-accommodante touchait à sa fin aux Etats-Unis, soulignant que les responsables de la Fed prévoyaient, sauf dégradation de l'économie, de continuer de relever les taux directeurs dans un proche avenir.

-Barbara Kollmeyer, Dow Jones Newswires/Marketwatch (Version française Jérôme Batteau) ed: CLE

Valeurs citées dans l'article : United Continental Holdings Inc