L'indice Dow Jones grappille 6,21 points, soit 0,03%, à 24.819,90 points quelques minutes après l'ouverture.

Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,04% à 2.747,93 points et le Nasdaq Composite prend 0,21% à 7.622,51 points.

L'indice des valeurs technologiques du S&P 500 progresse encore de 0,31%, notamment grâce à Twitter, qui prend plus de 4%, à un plus haut de trois mois, après l'annonce que le titre remplacerait à partir de jeudi Monsanto dans le S&P 500.

A la hausse également, le constructeur de poids lourds Navistar gagne plus de 5% après avoir relevé sa prévision de chiffre d'affaires et de livraisons pour l'ensemble de l'exercice en cours.

Les inquiétudes liées à la politique monétaire, aux frictions commerciales ou aux tensions géopolitiques se sont apaisées vendredi avec la publication de chiffres de l'emploi jugés rassurants pour la solidité de la croissance des Etats-Unis.

G7, FED ET BCE À L'HORIZON

Les investisseurs se tournent désormais vers les prochaines échéances: le sommet des pays du G7 vendredi et samedi au Canada, qui interviendra dans un contexte de tensions commerciales entre les Etats-Unis et leurs principaux partenaires, et les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE), mercredi et jeudi de la semaine prochaine.

A l'heure de l'ouverture à New York, les Bourses européennes évoluent dans le vert à l'exception de Londres où le FTSE recule de 0,52% à cause du sterling, qui s'apprécie de 0,6% face à l'euro et pèse sur les valeurs exportatrices après l'annonce d'une croissance plus forte que prévu de l'activité dans le secteur des services en Grande-Bretagne le mois dernier.

Le dollar progresse légèrement face à un panier de devises de référence et reste à proximité de son pic de six mois atteint la semaine dernière. Les cambistes surveilleront la publication, à 14h00 GMT, de l'indice ISM des services en mai aux Etat-Unis.

Du côté des emprunts d'Etat, le rendement du 10 ans américain perd deux points de base et repasse sous 2,92%.

Sur le front du pétrole, les cours sont repartis à la baisse après une information de Bloomberg faisant état de la demande faite par le gouvernement américain aux producteurs de l'Opep d'augmenter leur production d'environ un milliard de barils par jour.

(Édité par Blandine Hénault)

par Patrick Vignal