par Caroline Valetkevitch

Wall Street a cependant clôturé en baisse marquée jeudi pour la dernière séance de l'année en raison de prises de bénéfices sur les titres qui se sont particulièrement illustré en 2009.

Le Dow Jones a terminé sur un recul de 120,46 points à 10.428,05 points. Le S&P-500, plus large, a perdu 11,32 points, soit 1,0%, à 1.115,10 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 22,13 points (0,97%) à 2.269,15 points.

Les trois indices ont terminé 2009 en affichant leurs premiers gains annuels depuis deux ans. Cette performance est le résultat de neuf mois de rally des cours, tirés vers le haut par les valeurs de la technologie et des matières premières dont les perspectives de résultats devraient profiter de la reprise avec la hausse des dépenses d'investissement et la reprise de la demande pour l'énergie, les métaux et les matières premières.

Sur l'ensemble de 2009, le S&P-500 affiche une hausse de 23,5%, une progression sans précédent depuis 2003. L'année 2008 s'était soldée par une chute de 38,5%.

Le Dow Jones a, lui, progressé de 18,8% sur l'année et le Nasdaq a fait un bond de 43,9%.

Depuis un plus bas touché le 9 mars, le S&P-500 a repris 65%.

"Cela montre quelle a été l'ampleur de la reprise", a commenté Charles Lieberman, directeur des investissements à Advisors Capital Management, avant la clôture. "Cela a vraiment été une année tournant".

PRISES DE BÉNÉFICES

La séance de jeudi s'est déroulée dans un volume d'échanges très réduits, de nombreux investisseurs étant absents à la veille du nouvel an.

"Les gens essaient de faire un peu le ménage avant la fin de l'année dans un environnement assez illiquide", a expliqué Charles Lieberman.

La révision à la baisse de la croissance de l'activité économique dans la région de Chicago en décembre a conduit à des prises de bénéfices.

L'indice PMI de Chicago calculé par l'Institute for Supply Management a été révisé à 58,7 contre 60,0.

Oracle, qui a réalisé l'une des meilleures performances du Nasdaq cette année, a terminé en baisse de 1,6%.

Parmi les autres valeurs, Walt Disney et Marvel Entertainment ont fini stables après que les actionnaires du second ont approuvé la fusion avec le premier. La transaction a été officialisée après la clôture de Wall Street.

La révision à la baisse de l'indice PMI de Chicago a éclipsé le recul des inscriptions au chômage, qui sont tombées la semaine dernière à leur plus bas niveau depuis près de 17 mois, suggérant que l'économie américaine pourrait être sur le point de créer de nouveau des emplois.

Lors de la semaine au 26 décembre, le nombre d'inscriptions au chômage en données corrigées des variation saisonnières a ainsi reculé à 432.000 contre 454.000 (révisé de 452.000 en première estimation) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail.

Version française Gwénaelle Barzic