L'opérateur italien, dont le premier actionnaire est le français Vivendi, a confirmé ses objectifs pour les trois prochaines années.

Son bénéfice avant intérêts, taxes, dépréciations et amortissements (Ebitda) a reculé de 2,6% au deuxième trimestre, à 1,9 milliard d'euros, conformément au consensus des analystes fourni par le groupe.

Sa filiale brésilienne a pour sa part annoncé mardi un bénéfice net en hausse de 26% au deuxième trimestre et supérieur aux attentes.

Le chiffre d'affaires de TIM a baissé de 0,4% à 4,5 milliards d'euros, un niveau à peine inférieur aux 4,55 milliards attendus par les analystes.

Sur les six premiers mois de l'année, ses ventes en Italie se sont contractées de 3,4% à 6,704 milliards d'euros.

La dette nette de Telecom Italia s'est établie fin juin à 24,7 milliards d'euros, soit 539 millions d'euros de moins que fin 2018.

L'ancien monopole des télécoms en Italie a conclu en juin un accord avec les propriétaires d'Open Fiber, l'établissement public CDP et l'électricien Enel, pour discuter des moyens de rapprocher leurs réseaux de fibre optique à haut débit, y compris via une fusion.

L'administrateur délégué d'Enel, Francesco Starace, a déclaré jeudi qu'il était prêt à prendre son temps pour conclure un accord sur le haut débit en Italie mais que cet objectif valait la peine d'être poursuivi.

"Tout ce qui accélère et rend plus efficace le basculement du système national vers la fibre est le bienvenu et je pense que cela pourrait créer de la valeur pour tous les actionnaires", a dit Francesco Starace à l'occasion de la publication des résultats de son groupe.

(Elvira Pollina; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Bolloré, ENDESA, Enel, Telecom Italia