Selon un article publié par le Wall Street Journal, cette soudaine volonté de grande transparence aurait été motivée par les menaces qui pesaient sur Google.

Les éditeurs de presse Italiens ont en effet porté plainte pour abus de position dominante et d'autres éditeurs européens menaçaient de suivre leurs congénères, si Larry Page et Sergey Brin ne proposaient pas un partage plus équitable des revenus publicitaires.

Récemment, Neal Mohan a révélé sur le blog du moteur de recherche la part des revenus reversée sur les « produits » publicitaires Google Adsense for Content et Google Adsense for Search : 68% pour le premier et 51% pour le second.

Les deux offres proposées permettent aux sites web qui le souhaitent de rentabiliser leur audience en proposant publicités ou fonctions de recherche, dont la gestion est prise en charge par Google. D'après le vice-président de Google, cette répartition serait inchangée depuis plusieurs années.

Certains, comme le journal Les Echos, ont supposé que cette révélation tarifaire constituait aussi une réponse à la firme Apple, qui vient d'annoncer qu'elle reverserait 60% de ses revenus publicitaires provenant des applications iPhone, iPad et iPod.

La guerre de la monétisation de l'audience a de beaux jours devant elle.