Depuis le lancement de Google en 1999, les deux fondateurs, Sergey Brin et Larry Page, n'ont eu de cesse d'accroître l'audience de leur moteur de recherche en multipliant les services gratuits et en valorisant leur essor auprès des annonceurs.

Messagerie électronique Gmail, rachat de YouTube, mise en place de Google Docs, lancement du navigateur Chrome... Chaque année ou presque a eu son lot « d'outils virtuels » mis à la disposition des internautes.

Mais sans doute est-ce avec l'avènement, en 2003, de l'agrégateur d'informations Google News, que les manifestations d'opposition se sont le plus souvent manifestées (les problèmes liés au respect de la vie privé des individus mis à part).

Concernant cette dernière affaire, les éditeurs Italiens stigmatisent l'interventionnisme partial de Google Italie. Ainsi, s'estiment-ils lésés à plus d'un titre. D'abord parce qu'ils ne sont pas rémunérés pour l'exploitation que fait le moteur de recherche Américain de leurs propres informations, qui se retrouvent gratuitement sur Google News.

Ils reprochent ensuite à Google d'exclure tous les éditeurs qui n'accepteraient pas une libre exploitation de leur contenu en ligne.

Autant de constatations qui vont être étudiées par l'Antitrust Italien, afin de déterminer si « les comportements de Google, rendus possibles par sa prédominance incontestée comme moteur de recherche, ne nuisent pas à la concurrence du marché des recettes publicitaires en ligne ».

Après les lourdes et nombreuses amendes déjà infligées par l'Union Européenne à Google pour position monopolistique, c'est peut-être un procès de plus qui attend le leader incontesté des moteurs de recherche.