New York (awp/afp) - Le groupe américain 3M, qui fabrique le masque N95 très protecteur contre le Covid-19, a continué à profiter des achats de protection au premier trimestre, au moment où la planète se débat toujours avec le virus.

Le groupe, dont la gamme de produits s'étend des post-it aux revêtements pour voitures en passant par les pansements, a vu son chiffre d'affaires dans la protection et l'industrie augmenter de 13,7% à 3,3 milliards de dollars, grâce notamment à une progression des produits de protection personnelle et des adhésifs industriels.

La catégorie santé a quant à elle vu son chiffre d'affaires progresser de 6,8% à 2,2 milliards de dollars.

Le commerce des masques filtrants N95, qui a représenté 2 milliards d'unités écoulées sur l'année 2020 soit le triple de l'année précédente, figure au sein de ces deux unités.

Sa division transports et électronique a également affiché un chiffre d'affaires en forte progression de 13,1% grâce à une hausse du commerce dans l'automobile et l'aérospatial, et l'entité consommateurs a vu ses revenus augmenter de 9,8%, sous l'effet notamment d'une hausse des ventes de matériel de bureau.

Au total, le chiffre d'affaires du groupe s'est affiché en hausse de 10% sur un an, à 8,85 milliards de dollars, supérieur aux anticipations des analystes de 8,5 milliards.

Le bénéfice net est de 1,6 milliard de dollars, en forte hausse de 24% sur un an. Rapporté par action la référence à Wall Street, il s'affiche à 2,77 dollars, au-dessus des anticipations de 2,29 dollars.

"Nos quatre segments industriels montrent une santé solide", s'est réjoui le PDG Mike Roman, cité dans le communiqué de résultats. "Nous allons rester focalisés sur nos secteurs de croissance, au moment où l'incertitude liée au Covid-19 demeure", a-t-il ajouté.

Le titre reculait toutefois de 1,40% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de Wall Street, alors que 3M a laissé inchangées ses prévisions annuelles.

Le groupe s'attend à un bénéfice par action annuel compris entre 9,20 et 9,70 dollars, contre 9,60 dollars attendus par les analystes.

afp/rp