Plus d'un tiers de la population mondiale se rendra aux urnes cette année, à un moment où le pouvoir et l'influence des géants de la technologie font l'objet d'un examen de plus en plus minutieux.

"Il s'agit des toutes premières lignes directrices [...] qui visent à présenter aux très grandes plateformes en ligne et aux moteurs de recherche les meilleures pratiques", a déclaré la Commission jeudi.

L'UE a lancé une consultation publique en début de semaine, donnant aux parties concernées jusqu'au 7 mars pour faire part de leurs commentaires. Les responsables politiques de l'UE souhaitent que les géants de la technologie proposent des mesures d'atténuation des risques, notamment en ce qui concerne la menace que représente le contenu généré par l'IA.

Des élections nationales auront lieu cette année au Portugal, en Belgique, en Croatie, en Roumanie et en Autriche, ainsi que des élections parlementaires européennes en juin.

Les élections présidentielles américaines sont également prévues dans le courant de l'année, ainsi que des scrutins au Mexique, en Corée du Sud, au Ghana et dans de nombreux autres pays.

"Nous savons que la période électorale dans l'UE sera la cible d'attaques hybrides et d'ingérences étrangères de toutes sortes", a déclaré mercredi le commissaire européen Thierry Breton, qui a exhorté les plateformes technologiques à faire leur part pour protéger des élections libres et équitables.

Au début du mois, l'UE a envoyé des demandes à plus d'une douzaine d'entreprises technologiques, dont Amazon, Apple, Meta et Google (Alphabet), leur demandant quelles mesures elles avaient prises pour permettre aux chercheurs d'accéder à des données susceptibles d'être utiles pour les prochaines élections européennes et nationales.