PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes sont en hausse mercredi, la tendance restant favorable aux actions grâce à l'optimisme sur une reprise rapide de l'économie mondiale.

À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,28% à 6.148,28 points à 07h40 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,11% et à Londres, le FTSE monte de 0,79%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,02%, le FTSEurofirst 300 avance de 0,1% et le Stoxx 600 de 0,07%.

Mardi, le Stoxx 600 a atteint un niveau historique et le CAC 40 a fini à un plus haut depuis mi-2007 à la faveur d'indicateurs américains supérieurs aux attentes, de la perspective d'un programme d'investissement aux Etats-Unis et du relèvement des prévisions de croissance mondiale du Fonds monétaire international.

Les investisseurs suivront la publication des indicateurs PMI définitifs dans le secteur des services et, après la clôture des marchés européens, le compte rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (FOMC).

"Les investisseurs scruteront les 'minutes' à la recherche d'un quelconque "malaise" parmi les membres de la Fed concernant les perspectives d'accélération de l'inflation et, parallèlement, de tout signe indiquant que la discussion se dirige vers la fixation d'un calendrier pour la réduction des achats de titres ("tapering")", ont écrit les stratégistes d'ING dans une note.

VALEURS

Une majorité de secteurs européens sont en hausse dans les premiers échanges: l'indice Stoxx de l'automobile (+0,77%) signe la plus forte progression devant celui de l'alimentation et boissons (+0,58%) et celui des assurances (+0,7%).

Société générale gagne 1,06% après avoir annoncé être en négociation exclusive avec Amundi, en hausse de 2,27%, en vue de lui céder Lyxor, sa filiale de gestion d'actifs, pour 825 millions d'euros.

EDF gagne 6,68% et prend la tête du Stoxx 600 après que des sources syndicales ont indiqué à Reuters que l'Etat chiffrait à environ 10 milliards d'euros un éventuel rachat des parts détenues par les actionnaires minoritaires dans le cadre du projet de réorganisation du groupe.

A WALL STREET

Les contrats à terme sur les principaux indices américains suggèrent pour l'instant une ouverture proche de l'équilibre, les investisseurs semblant vouloir poursuivre une pause après les records inscrits lundi dans un marché qui reste soutenu par les perspectives économiques favorables.

Mardi, l'indice Dow Jones a cédé 0,29% à 33.430,24 points, le S&P-500 0,10% à 4.073,94 points et le Nasdaq 0,05% à 13.698,38 points.

EN ASIE

A la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei a fini la journée en légère hausse (+0,12%) après avoir enregistré sa plus forte baisse en près de deux semaines lors de la séance précédente.

L'action Toshiba a été suspendue en raison d'un volume important d'ordres d'achat après que la société de capital-investissement CVC Capital Partners a proposé de racheter le conglomérat industriel japonais pour 20 milliards de dollars (16,8 milliards d'euros) et de le retirer de la cote, a-t-on appris mercredi d'une personne au fait du dossier.

En Chine, les indices SSE Composite de Shanghai et CSI 300 des grandes capitalisations du pays ont perdu respectivement 0,1% et 0,71%, toujours en raison des craintes d'un resserrement de la politique monétaire.

TAUX

Le rendement des Treasuries à 10 ans recule légèrement après avoir cédé près de sept points de base la veille, les investisseurs jugeant les craintes d'un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale surévaluées.

Il s'affiche autour de 1,642%, au plus bas depuis le 29 mars.

En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans recule dans les premiers échanges, à -0,336%.

CHANGES

Sur le marché des changes, l'"indice dollar", qui mesure l'évolution du billet vert face à un panier de référence, est inchangé après avoir reculé à un plus bas de deux semaines dans le sillage des rendements obligataires américains.

L'euro est également peu changé, à 1,1867 dollar, après avoir pris plus de 0,5% la veille face au billet vert.

PÉTROLE

Les prix du pétrole sont en légère hausse, continuant de profiter des perspectives de croissance de l'économique mondiale, ainsi que de l'annonce par l'American Petroleum Institute (API) d'une baisse plus importante que prévu des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière.

Le baril de Brent se traite à plus de 63 dollars et celui de brut léger américain à 59,41 dollars.

(Edité par Jean-Michel Bélot)

par Laetitia Volga