Berlin (awp/afp) - Le chimiste allemand BASF a relevé jeudi ses prévisions de résultats pour l'année 2021, après un quasi doublement de son bénéfice net au premier trimestre, grâce à une reprise de ses activités automobile et pétrochimique après la crise du Covid-19.

Le groupe table désormais sur un bénéfice opérationnel (Ebit) "entre 5,0 et 5,8 milliards d'euros" (5,5-6,4 milliards de francs suisses), contre 4,1 à 5,0 milliards estimés en février, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Il prévoit un chiffre d'affaire "entre 68 milliards et 71 milliards", également plus que les 61 à 64 milliards attendus jusqu'ici.

"BASF a connu un début robuste de l'année 2021", s'est justifié le président du groupe allemand, Martin Brudermüller.

Le résultat net part du groupe a en effet bondit au premier trimestre 2021 de 94% sur un an, à 1,7 milliard d'euros.

Le chimiste a vu son résultat opérationnel avant effets exceptionnels bondir de 42%, à 2,3 milliards d'euros, et son chiffre d'affaire augmenter de 16%, à 19,4 milliards d'euros.

Cette dynamique "s'explique principalement par des volumes et des prix plus élevés", estime le chimiste allemand.

Le groupe est principalement porté par son activité automobile, qui profite de la reprise économique sur les marchés chinois et américain, après avoir plongé en raison de la pandémie de coronavirus.

La division qui contient l'ensemble des activités liées à l'automobile de BASF a connu une hausse de 37% de son chiffre d'affaires.

L'activité "Chemical", comprenant la pétrochimie, voit également son chiffre d'affaires bondir de 16%.

Le groupe allemand a été fortement plombé pendant une grande partie de l'année par la crise du Covid-19, qui a ralenti son activité.

Au troisième trimestre 2020, BASF a connu une perte d'exploitation historique de 2,6 milliards d'euros.

Mais l'entreprise connaît désormais une forte reprise depuis le quatrième trimestre.

Le chimiste s'est lancé dans une restructuration l'an dernier, et compte supprimer 2.000 emplois dans sa division de support aux services commerciaux.

afp/fr