Nouvelle avancée pour le projet de fusion des 'majors' pétro-gazières Royal Dutch Shell et BG Group : l'autorité administrative supervisant les investissements étrangers en Australie, l'Australian Foreign Investment Review Board (FIRB) a 'formellement' validé le rapprochement. Le FIRB était l'avant-dernier régulateur qui devait se prononcer : c'est désormais à la Chine de parler.

Pour le directeur général de Shell, Ben van Beurden, 'la combinaison des actifs gaziers intégrés de BG avec ceux de Shell en Australie est l'une des principales motivations stratégiques de l'opération'.

Pour mémoire, le régulateur de la concurrence de ce même pays, l'Australian Competition and Consumer Commission (ACCC), s'était également prononcé en ce sens - et 'sans condition' - le 19 novembre dernier.

A ce jour, indique Shell, quatre des cinq autorisations nécessaires à la poursuite du projet ont été obtenues. Le ministère du Commerce de Chine (MOFCOM, selon son acronyme anglais), est le seul à devoir encore se prononcer.

De ce fait, le rapprochement des deux géants européens des hydrocarbures devrait toujours être finalisé 'début 2016'.


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