COPENHAGEN (Reuters) - Le brasseur danois Carlsberg a fait état jeudi de ventes trimestrielles hors Russie en hausse de 27% sur un an, les consommateurs ayant acheté des bières plus chères après la pandémie et l'impact de la guerre en Ukraine ayant été limité.

"Le groupe a connu un bon début d'année, bien que l'Europe de l'Ouest a profité de comparaisons favorables en raison des restrictions importantes de l'année dernière", a déclaré le directeur général Cees't Hart dans un communiqué.

"En ce qui concerne la performance commerciale, le premier trimestre n'a connu qu'un impact limité de la guerre", a-t-il ajouté.

Carlsberg, ainsi que les brasseurs rivaux Anheuser-Busch InBev et Heineken, se sont joints aux nombreuses entreprises occidentales qui se sont retirées de Russie après son invasion de l'Ukraine.

La vente des activités du brasseur danois en Russie, marché ayant généré l'an dernier 10% de son chiffre d'affaires total, pourrait prendre jusqu'à 12 mois, a précisé le groupe.

"Nous veillerons à ce que le processus de cession se déroule de manière ordonnée, a précisé Cees't Hart, ajoutant que les opérations en Russie se poursuivront pour l'instant "afin de maintenir les moyens de subsistance des 8.400 employés russes et de leurs familles."

Les ventes trimestrielles du troisième brasseur mondial ont atteint 14,9 milliards de couronnes danoises (1,99 milliard d'euros), contre 11,8 milliards de couronnes un an plus tôt.

Ces chiffres n'incluent pas les ventes en Russie, où le groupe a décidé de vendre ses activités.

Carlsberg a laissé inchangées ses prévisions de bénéfice d'exploitation pour l'ensemble de l'année, comprises entre une baisse de 5% et une augmentation de 2%.

(Reportage Jacob Gronholt-Pedersen, version française Diana Mandiá; édité par Kate Entringer)