Carmat bondit de près de 8% à 71,50 euros à l'ouverture. Le concepteur et fabricant du premier coeur artificiel au monde a annoncé le retour à son domicile du patient implanté à Nantes en août dernier. Ce retour a été possible après l'approbation par les autorités réglementaires de l'inclusion du système portable d'alimentation et d'alerte dans le protocole de l'essai de faisabilité en cours, ce qui le rend désormais accessible pour tous les patients de cet essai. Le patient a pu rentrer chez lui après formation au fonctionnement de ce système portable, électrique et silencieux.



C'est le plus léger de tous les dispositifs disponibles pour l'alimentation d'un coeur artificiel total. Il offre aux patients mobilité et autonomie dans d'excellentes conditions.

Le Professeur Alain Carpentier, co-fondateur de Carmay et inventeur du coeur artificiel bioprothétique autorégulé de la société, déclare : « Après des années de souffrance, une nouvelle année et une nouvelle vie débutent pour ce patient. Son courage, sa confiance et le soutien de sa famille ont été déterminants pour le succès de cette implantation. Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance aux équipes médico-chirurgicales et au personnel soignant du CHU de Nantes, dont l'expérience et l'engagement ont contribué à une spectaculaire réhabilitation du patient. »

En plein accord avec l'équipe hospitalière du CHU et le promoteur de l'étude, Carmat, le patient demande expressément que la confidentialité de son identité soit maintenue, et que sa vie privée soit strictement respectée, conformément aux obligations réglementaires d'une évaluation clinique qui poursuit normalement son cours.

Marcello Conviti, directeur général de Carmat, conclut : « Le développement du système portable a mobilisé une partie significative de nos ressources et de nos équipes en 2014. Il est le symbole de notre volonté d'offrir aux patients le retour à une vie aussi normale que possible. La joie du patient d'avoir, non seulement retrouvé un niveau d'activité impensable il y a seulement quelques mois grâce à la bioprothèse, mais surtout de pouvoir retrouver une vraie vie, chez lui et entouré de ses proches, est notre plus belle récompense. »