EDF : galvanisé par la performance opérationnelle et le montant du dividende
Cette dernière activité a généré un Ebitda en progression de 33,5% à 1,193 milliard d'euros.
Le chiffre d'affaires du groupe est en hausse de 4%, dont 3,5% en organique, à 71,32 milliards d'euros.
Cette bonne surprise au niveau opérationnel s'accompagne d'un dividende plus généreux qu'anticipé. EDF a proposé le versement d'un dividende de 0,48 euro par action au titre de l'exercice 2019, correspondant à 45 % de taux de distribution du résultat net courant. Il est bien supérieur au consensus Bloomberg s'élevant à 0,327 euro.
L'endettement financier net du groupe s'élève à 41,1 milliards d'euros à fin décembre 2019, soit une hausse de 7,7 milliards sur un an. Cette hausse est essentiellement attribuable à l'impact de la norme comptable IFRS16 (4,5 milliards d'euros au 1er janvier 2019). Le ratio d'endettement financier net rapporté à l'Ebitda s'établit à 2,46, soit un niveau inférieur à l'objectif de 2,7.
Cette année, l'électricien cible un Ebitda compris entre 17,5 et 18 milliards d'euros et des investissements d'environ 15,5 milliards d'euros. Le ratio d'endettement financier net est attendu à environ 2,6 alors qu'il prévoit de céder entre 2 et 3 milliards d'euros d'actifs entre 2019 et 2020.
EDF cible enfin un taux de distribution du résultat net courant compris entre 45% et 50%.
Barclays souligne que les perspectives sont légèrement meilleures que les attentes, ce qui devrait être considéré comme très positif car elles avaient déçu l'année dernière.