La société a également vendu à ce jour la totalité de sa production de l'année en cours provenant des réacteurs de son unité non essentielle de PreussenElektra, a-t-elle indiqué dans des diapositives de présentation lors de la communication de ses résultats financiers pour les neuf premiers mois de l'année.

Les taux de couverture des volumes de production à terme sont suivis par les négociants et les analystes du marché de gros de l'électricité pour évaluer l'offre liée aux contreparties et la valeur de la production future.

En ce qui concerne les prix obtenus, la livraison nucléaire d'E.ON pour 2021 et 2022 a été vendue à 45 euros (51,99 dollars) par mégawattheure (MWh) et à 48 euros/MWh respectivement, selon les diapositives. La production de 2020 avait été vendue 45 euros/MWh.

À titre de comparaison, les prix de gré à gré de l'électricité allemande produite en continu à partir de toutes les sources d'énergie conventionnelles et devant être livrée en 2022 ont clôturé à 110,8 euros/MWh mardi, selon les données de Refinitiv Eikon [EL/DE].

E.ON a conservé ses réacteurs de Brokdorf, Grohnde et Isar 2 dans le cadre d'un échange d'actifs au cours duquel elle a transféré les intérêts minoritaires détenus par Preussen Elektra dans les centrales d'Emsland et de Gundremmingen C exploitées par RWE [POWER/DE].

Selon le plan de sortie du nucléaire de l'Allemagne, Grohnde, Brokdorf et Gundremmingen C fermeront à la fin de 2021 et Isar 2 et Emsland à la fin de 2022.

Son rival Uniper a détaillé la semaine dernière certaines couvertures hydroélectriques et nucléaires.

(1 $ = 0,8655 euros)