Portzamparc, le bureau d'études spécialisé dans les 'smidcaps' parisiennes, a relevé son conseil sur l'action ECA après l'annonce de contrats. Le conseil passe donc d''alléger' la position à 'renforcer, même si l'objectif de cours est ramené de 16,6 à 14,4 euros.
Hier en effet, la filiale du groupe Gorgé spécialisée dans la robotique et les automatismes en milieu hostile a fait état de deux affaires d'un total d'environ neuf millions d'euros.
'Avec les autres contrats remportés en début d'année (montant cumulé de plus de 28 millions d'euros), ce nouveau succès semble confirmer la reprise d'une dynamique commerciale plus favorable sur l'activité robotique d'ECA. Rappelons que le groupe est également en train de concourir sur des gros appels d'offres (valeur supérieure à 50 millions d'euros par contrat) portant sur la fourniture de sous-marins de déminage pour différentes marines nationales', une réponse étant attendue d'ici fin 2018, commente une note de recherche.
Après la baisse du titre ECA de l'ordre du tiers en six mois, Portzamparc en profite donc pour se montrer plus positif. 'Le potentiel de bonnes nouvelles dans les prochains mois rendent désormais le dossier plus attractif à nos yeux', conclut une note.
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ECA SA est une société basée en France qui conçoit et fournit des équipements robotiques et des solutions intelligentes pour des applications civiles et militaires. La société propose des véhicules et des engins pour la détection, l'inspection et la destruction des mines, des systèmes d'inspection pour les centrales nucléaires, des systèmes de contrôle et de commande, ainsi que des robots terrestres pour les missions antiterroristes et autres. ECA SA est divisée en trois divisions : Robotique et Systèmes Intégrés, Simulation et Aéronautique. La société possède plusieurs filiales, dont ECA CSIP, ECA CNAI, ECA Faros et ECA Sindel, entre autres. Au 31 décembre 2011, ECA SA était détenue à 56,4 % par Groupe Gorge.