Au total, les 27 sites d'exploration conventionnelle et de gaz de schiste proposés ont suscité 95 dossiers de candidature émanant de 47 entreprises, a précisé Londres.

Les licences correspondantes seront formellement attribuées à l'issue de nouvelles évaluations sur une deuxième liste de 132 sites qui pourraient être proposés d'ici la fin de l'année.

Les groupes britanniques Egdon Resources et Cuadrilla Resources, ainsi que le suisse Ineos ont également reçu des permis d'exploration.

Le sous-sol du Royaume-Uni abriterait d'importantes réserves de gaz de schiste.

Le gouvernement conservateur de David Cameron est favorable à leur exploitation afin de réduire la dépendance énergétique consécutive au déclin de la production d'hydrocarbures en mer du Nord mais cette politique se heurte à l'opposition des populations locales et des associations écologistes.

Les conséquences potentielles de la fracturation hydraulique sur l'environnement ont conduit d'autres pays européens, dont la France et l'Allemagne, à interdire cette technique d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste.

Après le rejet par les autorités locales de deux demandes d'autorisation de projets de fracturation hydraulique en juin dans le nord-ouest de l'Angleterre, le gouvernement a modifié la semaine dernière la procédure de validation de ces permis.

(Karolin Schaps, Susanna Twidale et Simon Falush; Myriam Rivet pour le service français, édité par Marc Angrand)

Valeurs citées dans l'article : Engie S.A., Egdon Resources Plc, IGAS Energy PLC