PARIS, 24 janvier (Reuters) - Energie en Actions, association d'actionnaires salariés et ancien salariés d'EDF , a annoncé mardi s'être désistée dans la procédure de sursis à exécution concernant l'OPA de l'Etat français sur l'énergéticien.

L'association explique dans un communiqué prendre acte de l'engagement pris par l'Etat à ne pas boucler le processus de renationalisation en lançant une offre de retrait obligatoire s'il atteint le seuil de 90% du capital d'EDF avant que la justice ne se prononce sur le fond.

Energie en Actions a déposé le 2 décembre un recours, après que l'AMF avait déclaré conforme l'OPAS (projet d'offre publique d'achat simplifiée-NDLR) visant les titres EDF initiée par l'Etat.

Elle avait déposé parallèlement une demande de sursis à exécution pour empêcher l'Etat de lancer une offre de retrait obligatoire avant que la Cour ne rende sa décision - dont elle s'est donc désistée.

Le recours "doit être jugé dans un délai maximum de 5 mois, soit au plus tard le 2 mai 2023", rappelle l'association dans son communiqué.

Le gouvernement français n'a pas immédiatement répondu aux sollicitations de Reuters pour savoir s'il s'était bien engagé à ne pas lancer d'ici là une offre de retrait obligatoire, soit un retrait d'EDF de la cotation à la Bourse de Paris. (Reportage de Benjamin Mallet et America Hernandez ; rédigé par Kate Entringer et Tangi Salaün, édité par Matthieu Protard et Kate Entringer)