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Le conseil d'administration de RWE a donné son feu vert dimanche à une prise de participations dans l'entreprise d'énergie nucléaire britannique Britsh Energy à la suite de la cession par l'Etat britannique de ses parts d'après die Welt se basant sur des sources proches du dossier.

Leader du marché nucléaire anglais

RWE reste sur la shorting-list pour la reprise du leader anglais British Energy et de ses huit centrales nucléaires mais il n'est pas le seul.

L'espagnol Iberdrola, le français EDF et le numéro un allemand Eon (numéro deux sur le marché anglais) seraient intéressés par la décision de British Energy de s'allier à l'un ou l'autre des autres groupes. En effet «le groupe est en discussions avec les parties intéressées dans le contexte de son avenir et de ses projets de jouer un rôle central dans tout nouveau programme nucléaire» a-t-il indiqué dans un communiqué publié lundi à la Bourse de Londres.

Le Financial Times relate que le gouvernement aurait contacté les principaux fournisseurs d'électricité du pays, quasiment tous étrangers, pour leur demander s'ils seraient intéressés. Le britannique Centrica aurait également été approché.

EDF aurait intérêt à s'allier à British Energy d'après CM-CIC

EDF n'a jamais fait mystère de son intérêt pour le marché britannique et pour le plan de relance du nucléaire décidé par Londres consistant à construire des centrales nucléaires de troisième génération (de type EPR). Elle renforcerait également sa position de champion mondial du nucléaire.

Pour CM-CIC un réacteur EPR au Royaume-Uni, entièrement détenu par EDF, pourrait augmenter le capital du groupe de 2,3 euros par action grâce au flux de trésorerie qu'il génèrerait. La banque recommande l'achat et fixe son objectif de cours pour l'action EDF à 87 euros.

L'action est en légère baisse de 0,58% à 57,90 euros dans un marché à la hausse.

Laure Gaillard 

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