PARIS (Reuters) - EDF a annoncé mercredi un nouveau retard et une révision à la hausse du coût de son projet de centrale nucléaire Hinkley Point C en Grande-Bretagne, évoquant l'impact de la pandémie due au coronavirus.

Le début de production d'électricité par l'unité 1 de cette centrale est désormais prévu en juin 2026 au lieu de fin 2025.

Le coût du projet est quant à lui estimé maintenant entre 22 et 23 milliards de livres sterling (24,87 et 26 milliards d'euros), contre une fourchette de 21,5 à 22,5 milliards lors de la précédente estimation en septembre 2019.

Le risque de report de la livraison des unités 1 et 2 est maintenu à respectivement 15 et neuf mois, ce qui induit un coût supplémentaire potentiel d'environ 700 millions de livres.

Le projet de réacteur d'Hinkley Point C, que la filiale britannique d'EDF construit avec le groupe chinois CGN (China General Nuclear Power), a cumulé les retards depuis son lancement.

D'une capacité prévue de 3.200 mégawatts, il doit couvrir à terme 7% environ de la demande britannique d'énergie, soit la consommation en électricité d'environ 6 millions de foyers.

(Bertrand Boucey, édité par Blandine Hénault)