L'action Engie (0,78% à 11,69 euros) affiche l'une des plus fortes hausses de l'indice CAC 40, le groupe d'énergies ayant relevé ses objectifs 2021. Il a pris en compte la forte performance du premier semestre et une perspective actualisée pour l’ensemble de l'année. Engie prévoit désormais un résultat net récurrent part du groupe compris entre 2,5 et 2,7 milliards d’euros, contre 2,3 à 2,5 milliards d'euros auparavant. Cet objectif repose sur une fourchette indicative d’EBITDA de 10,2 à 10,6 milliards d’euros et d’EBIT de 5,5 à 5,9 milliards d’euros.

Le précédent objectif reposait sur une fourchette indicative d'Ebitda de 9,9 à 10,3 milliards d'euros et d'Ebit de 5,2 à 5,6 milliards d'euros. 

En ce qui concerne les cessions, Engie maintient son objectif de 9 à 10 milliards d'euros pour simplifier le groupe à un rythme soutenu entre 2021 et 2023. Pour l'exercice 2021, il prévoit désormais des cessions pour environ 2,5 milliards d'euros, avec un effet dilutif sur l'EBIT pouvant atteindre 0,1 milliard d'euros.

Engie continue de viser une notation de crédit " strong investment grade " et un ratio de dette économique nette / EBITDA inférieur ou égal à 4,0x sur le long terme.

Le groupe a réaffirmé sa politique de dividende basée sur un taux de distribution de 65 % à 75 % du résultat net, part du groupe. Pour rappel, le groupe a introduit un dividende plancher de 0,65 euros par action pour la période 2021-2023.
Au premier semestre, le résultat net récurrent part du groupe s'est élevé à 1,4 milliard d'euros contre 0,7 milliard d'euros au 30 juin 2020. Cette hausse était principalement due à la croissance de l'EBIT (42,4% à 3,1 milliards d'euros) et à la baisse du taux effectif d'impôt récurrent de 38 % à 34 %, malgré des coûts financiers plus élevés. Le chiffre d'affaires a atteint 31,3 milliards de dollars, en croissance interne de 16,7%.