PARIS, 31 décembre (Reuters) - François Hollande a passé lundi soir une partie du réveillon de la Saint-Sylvestre à visiter le service des urgences d'un grand hôpital parisien, où il a dit sa gratitude "aux personnes qui se dévouent pour le bien public".

Le président de la République a passé plus d'une heure à l'hôpital Lariboisière, dans le nord de Paris, prenant le temps de discuter avec des membres du personnel et des patients en ce soir particulier, qui voient les urgences souvent débordées.

"Les urgences, c'est vers quoi l'on se destine quand on n'a pas d'autre solution. Donc, un 31 décembre, les urgences, c'est porte ouverte, c'est l'endroit où il y a de la lumière et où toute personne qui connaît une inquiétude, une difficulté, un traumatisme, une maladie soudaine vient consulter", a rappelé le président devant la presse à la fin de sa visite.

Le 31 décembre, "c'est un soir pas comme les autres, et en même temps pour le personnel, c'est un soir de travail comme les autres", a-t-il ajouté.

"Je voulais ce soir leur dire toute notre gratitude, toute notre reconnaissance, dire à toutes ces personnes qui se dévouent pour le bien public qu'elles méritent tout notre respect, notre considération".

Durant sa visite dans des locaux par endroit vétustes, les responsables hospitaliers lui ont fait part de leurs difficultés en terme de moyens et de personnel là où, a rappelé un homme en blouse blanche, "un médecin à temps plein voit 4.500 patients par an, contre 2.000 en moyenne ailleurs".

L'établissement, situé à proximité de plusieurs gares, connaît aussi des problèmes de sécurité dus à l'agressivité de certains patients.

A l'image du président, une grande partie du gouvernement était sur le terrain en ce dernier jour de l'année 2012. (voir )

"Je voulais que le gouvernement soit présent 365 jours sur 365 pour montrer une reconnaissance à l'égard de ceux qui se dévouent, notamment pendant la période des fêtes", a dit François Hollande.

Aux yeux du président, ces visites "servent et aussi pour comprendre un certain nombre de réalités".

"Les personnes qui doivent décider doivent connaître toutes les réalités", a-t-il ajouté. "Pour bien décider, il faut bien comprendre".

Auparavant, le chef de l'Etat avait enregistré son premier message de voeux aux Français, placés sous le signe de la confiance pour 2013. (Elizabeth Pineau)