ERICSSON bondit : le démarrage de la 5G plus rapide que prévu
Sa marge brute, corrigée des charges de restructuration - une mesure clé de la rentabilité pour les analystes – a augmenté de 90 points de base à 37,8%, ressortant au dessus du consensus s'élevant à 37,1%.
Ericsson a aussi dévoilé une perte opérationnelle de 4,2 milliards de couronnes suédoises, à comparer avec un bénéfice de 3,2 milliards de couronnes suédoises au troisième trimestre 2018.
Comme annoncé fin septembre, le groupe a enregistré dans ses comptes une provision de 11,5 milliards de couronnes suédoises (1,12 milliard d'euros) liée à des enquêtes anti-corruption ouvertes aux Etats-Unis.
La marge opérationnelle, hors éléments exceptionnels, est ressortie à 11,4%, à comparer avec 7% un an plus tôt et un consensus de 9,3%.
Les ventes ont augmenté de 6% à 57,1 milliards, dépassant les attentes. A taux de change et périmètre constants, la progression est de 3%. Elles ont été soutenues par son activité de Réseaux, dont les revenus ont augmenté de 9%, dont 4% en organique, à 39,3 milliards de couronnes suédoises.
S'exprimant sur ses perspectives, Ericsson anticipe un marché de la partie radio des systèmes de télécommunication mobile (RAN), son cœur d'activité, en hausse de 5% en 2019, à comparer avec 3% par le passé.
Le groupe suédois a par ailleurs rehaussé sa prévision de revenus pour 2020 à 230-240 milliards de couronnes suédoises contre de 210 à 220 milliards précédemment. Il a expliqué ce relèvement par les changes, mais aussi par un démarrage de la 5G plus rapide que prévu.
Il cible toujours une marge opérationnelle, hors éléments exceptionnels, dépassant les 10%. Elle est anticipée entre 12% et 14% en 2022 contre plus de 12% auparavant.