Départ canon pour Ferrari pour son premier tour de piste boursier. En effet, le titre du célèbre constructeur au cheval cabré a démarré sur les chapeaux de roues à Wall Street, toute vêtue de rouge pour l'occasion, pour vrombir de plus de 15% à 60 dollars, soit 8 dollars de plus que son prix d'introduction, fixé la veille, qui valorisait le groupe automobile à près de 10 milliards de dollars. Toutefois, l'action de la filiale de Fiat Chrysler a ensuite ralenti la cadence et ne progressait plus "que" de 7,92% à 56,12 euros en fin d'après-midi.

Ferrari, connue dans le monde entier pour ses voitures de légende, dont huit modèles rutilants, dont l'un directement en provenance de son écurie de Formule 1, étaient exposés devant Wall Street, est donc cotée sur le New York Stock Exchange sous le symbole RACE.

Après cette introduction en Bourse, Piero Ferrari, vice-président et fils d'Enzo, le fondateur de la marque, conservera 10% du capital de l'entreprise.

De leur côté, Piero Ferrari et la famille Agnelli, via sa holding financière Exor, pourraient en outre s'assurer le contrôle d'environ 50% des droits de vote, ce qui leur permettrait de faire barrage à toute offre d'achat hostile.

Pour rappel, dans le dossier déposé à la SEC, le gendarme boursier américain, Ferrari précise prévoir de publier au titre du troisième trimestre un chiffre d'affaires de 720 à 730 millions d'euros, en hausse de 9% à 10% sur un an.

Son excédent brut d'exploitation (Ebitda) devrait avoir progressé de 19% à 22%, à 210-215 millions d'euros.

(S.H)