Guerbet progresse de près de 5% à 30,2 euros après la publication de résultats 2019 de bonne facture. Le spécialiste de l'imagerie médicale a réussi son atterrissage après un exercice 2018 soutenu par des éléments exceptionnels, comme une revalorisation des stocks ou la cession de sa filiale en Argentine. L'an dernier, le groupe familial a réalisé a réalisé en 2019 un résultat net en repli de 20,3% à 37,3 millions d'euros, au-dessus des attentes de LCM.

L'Ebitda est ressorti à 111,5 millions, en hausse de 0,8% malgré une base de comparaison défavorable. L'indicateur a bénéficié d'un contrôle strict des coûts provenant de la mise en œuvre du plan Cost to Win permettant de dégager une économie évaluée à 8 millions. Ce plan consacré à la réduction des dépenses devrait délivrer tout son potentiel en 2021.

Le chiffre d'affaires publié de 816,9 millions est en progression de 3,5%. Le chiffre d'affaires à taux de change constant s'élève à 805,6 millions, en progression de 2%. Hors impact de la baisse d'activité liée à un contrat de sous-traitance hérité des activités de CMDS, la croissance du chiffre d'affaires à taux de change constant serait de 3,7% sur l'exercice 2019.

Au regard de l'incertitude liée à la lutte contre le Covid-19 et ses effets, Guerbet communiquera plus précisément sur ses perspectives 2020 à un stade ultérieur lorsque le groupe disposera de plus de visibilité sur la durée et l'ampleur des mesures mises en œuvre, notamment en Europe.
Dans ce cadre, Guerbet joue la prudence en réduisant son dividende de 15 centimes à 0,70 euro par titre.
LCM a confirmé sa recommandation Neutre et son objectif de cours de 40 euros sur le titre dans le sillage de cette publication.

Le broker souligne qu'à date, l'activité ne semble souffrir que très marginalement en Chine des perturbations liées au Covid-19. Toutefois, le manque de visibilité demeure pour les semaines voire les mois à venir.

Le bureau d'études rappelle que le titre a fortement souffert de la chute des marchés. Néanmoins, il lui paraît trop tôt pour se repositionner dans la mesure où l'incidence du Covid-19 sur les projections financières est difficilement mesurable aujourd'hui.