Paris (awp/afp) - Ipsen, troisième laboratoire pharmaceutique français, a publié jeudi des résultats dynamiques au premier semestre, l'amenant à revoir à la hausse ses objectifs pour 2021, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Soutenu par des ventes solides sur cette période (+6,5% à 1,35 milliard d'euros), le groupe a publié un bénéfice net d'environ 303 millions d'euros (327 millions de francs suisses), soit une croissance de 36%. Sur le seul deuxième trimestre, les ventes ont même progressé de près de 13%, à environ 692 millions d'euros.

Par conséquent, le laboratoire a revu à la hausse ses objectifs pour l'année. Il table désormais sur une progression des ventes supérieure à 8% à taux de change constants, contre 4% initialement envisagés.

La marge opérationnelle des activités devrait, elle, s'établir à 32%, estime le groupe.

Dans le détail, les deux divisions du laboratoire ont vu leur chiffre d'affaires progresser au premier semestre.

La médecine de spécialité, qui représente la très grande majorité des ventes (+6,6% à 1,2 milliard d'euros), a été soutenue par le Dysport notamment, une toxine botulique prescrite contre les contractions musculaires (quasiment +20%).

Ipsen bénéficie aussi de ventes dynamiques dans ses médicaments contre le cancer (+4,7%), avec des performances très contrastées toutefois. Les anticancéreux Cabometyx (+22%) et Decapeptyl (+15%) portent la croissance. De son côté, Somatuline, le produit vedette du groupe, indiqué contre les tumeurs neuroendocrines, stagne (mais +5,2% à taux de change constants).

L'autre division, la santé familiale (Smecta..), qui avait souffert durant la pandémie, est également dans le vert (+4,7%).

En décembre, Ipsen a présenté sa nouvelle feuille de route pour 2024, dans laquelle il prévoit de réaliser des "économies sur ses dépenses" pour financer des investissements ciblés, et veut porter à 3 milliards d'euros sa capacité d'investissement dans la croissance de son portefeuille de R&D, hors cession d'actifs.

Sa dette nette a baissé à 336,5 millions d'euros, en recul de 188,7 millions d'euros par rapport à fin décembre, indique le communiqué.

afp/jh