Selon « France Business Leaders Outlook *», la première grande enquête de J.P. Morgan publiée aujourd’hui, les dirigeants français demeurent optimistes quant à l’économie et aux résultats de leur entreprise pour l’année à venir, en dépit des difficultés liées à la pénurie de main-d’œuvre.

Ce communiqué de presse contient des éléments multimédias. Voir le communiqué complet ici : https://www.businesswire.com/news/home/20220210005040/fr/

(Graphic: Business Wire)

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Selon une enquête menée auprès de presque250 cadres supérieurs d’entreprises françaises de taille moyenne, les dirigeants se sentent optimistes et se montrent résilients. Environ 60 % d’entre eux sont optimistes pour l’économie mondiale, européenne et française, cet optimisme grimpant à près de 80 % pour les résultats de leur secteur.

Dans ce contexte :

84 % des personnes interrogées sont modérément ou fortement convaincues que leur entreprise sera prospère en 2022.

71 % d’entre eux s’attendent à ce que leur chiffre d’affaires augmente cette année.

68 % s’attendent à voir augmenter leurs bénéfices.

En ce qui concerne les niveaux de bénéfices actuels, 84 % des dirigeants déclarent que leurs bénéfices sont revenus ou ont dépassé les niveaux antérieurs à la pandémie, alors que 16 % n’en sont pas encore à ce stade.

« Ce n’est un secret pour personne que les entreprises ont dû relever de nombreux défis imprévus au cours des deux dernières années (et cela ne semble pas près de changer) », déclare Olivier Simon, Directeur de la banque commerciale de J.P. Morgan France. « La bonne nouvelle, c’est que les dirigeants ont montré à maintes reprises leur capacité à s’adapter rapidement, prouvant ainsi à quel point ils sont résilients. »

Comment gérer la pénurie de main-d’œuvre actuelle

Bien que la confiance soit en hausse, ces décideurs s’attendent à ce que la pénurie de main-d’œuvre soit leur plus grand défi pour l’année à venir. Près d’un tiers (31 %) citent le recrutement et l’embauche comme l’obstacle le plus important pour les entreprises françaises ; toutefois, elles s’adaptent à la façon dont le travail est effectué.

Les répercussions de la pénurie de main-d’œuvre sont considérables : les entreprises doivent réduire ou ajuster leurs horaires d’ouverture (39 %) ou retarder les nouveaux lancements ou mises à jour de leurs activités (29 %). Mais la principale conséquence est que près de la moitié (47 %) des entreprises françaises déclarent que leurs employés en poste travaillent davantage.

Afin de retenir les meilleurs talents, les employeurs français se montrent déterminés et créatifs pour conserver leur personnel et motiver les nouvelles recrues en leur proposant :

  • un aménagement de leurs horaires de travail : près de la moitié des entreprises offrent ou prévoient d’offrir des horaires souples (44 %), ou de donner à leur personnel la possibilité de choisir leur lieu de travail (41 %) ;
  • plus de formations : près de quatre entreprises sur dix (39 %) offrent ou prévoient d’offrir des possibilités de perfectionnement ou de formation aux employés en poste et aux nouvelles recrues;
  • de meilleurs avantages sociaux : plus d’un tiers (37 %) des entreprises offrent ou prévoient d’offrir de meilleur avantages sociaux à leur personnel, tels que les soins de santé, la planification de la retraite, la garde d’enfants, les congés maladie, les primes à l’embauche, le remboursement des frais de scolarité, etc. ;
  • une meilleure rémunération : plus d’un tiers des entreprises ont augmenté ou prévoient d’augmenter les salaires (33 %) ou de verser des primes de fidélisation (35 %).

Viragenumérique

La technologie financière (fintech) gagne en importance pour les dirigeants, deux tiers des entreprises (67 %) utilisant désormais des outils fintech dans leurs activités courantes.

Il existe une forte corrélation entre l’adoption du numérique et la croissance de l’entreprise. En effet, 90 % des dirigeants s’attendent à ce que leur entreprise se développe au cours de l’année prochaine, le plus souvent grâce à de nouvelles technologies permettant d’automatiser les procédés manuels (55 %) et de se tourner vers les canaux numériques, comme le commerce électronique ou le paiement sans contact (46 %).

Les affaires reprennent, malgré les revirements géopolitiques

Malgré les bouleversements géopolitiques, les milieux d’affaires français ne se sentent pas concernés.

  • L’après-Brexit : à la suite du retrait du Royaume-Uni de l’Union Européenne, plus de la moitié des dirigeants français ont déclaré que rien n’avait changé : la productivité des employés (56 %), la culture d’entreprise (56 %), le chiffre d’affaires (51 %), la bureaucratie commerciale (51 %) ou les problèmes de chaîne d’approvisionnement (50 %) sont toujours là. Les entreprises qui ont connu des changements dans ces domaines les ont, pour la plupart, vécus de manière favorable. Globalement, la grande majorité (87 %) des dirigeants est confiante, voire très confiante, dans l’après-Brexit.
  • Élections françaises : près des trois quarts (74 %) des dirigeants prévoient que les élections françaises auront des retombées favorables sur leur entreprise. Si les répercussions sur le calendrier des projets stratégiques varient, 41 % des dirigeants affirment que les élections accéléreront le calendrier de leurs projets.
  • Responsabilité écologique et sociale : plus des trois quarts (79 %) des dirigeants prévoient de privilégier davantage les facteurs de responsabilité des entreprises cette année. Si quatre entreprises sur dix (44 %) ont une bonne opinion de la responsabilité écologique, sociale et de gouvernance (ESG) parce qu’elles satisfont déjà aux critères, près d’un tiers craignent de ne pas pouvoir y répondre et 15 % ne savent pas par où commencer pour mettre en œuvre les facteurs ESG.

« Outre la pandémie, les dirigeants français ont dû faire face à de nombreuses autres circonstances externes, telles que le Brexit, les élections, et une attention accrue portée à la responsabilité sociale des entreprises, sujets qui touchent leurs activités à tous les niveaux », explique Kyril Courboin, directeur de J.P. Morgan France « Bien qu’une majorité de dirigeants se sentent confiantes quant à ces facteurs pour l’année à venir, il est vital qu’ils fassent toujours preuve de souplesse et s’efforcent constamment de s’adapter, car les changements ne cesseront pas. »

Pour en savoir plus sur les perspectives 2022 des dirigeants français, consultez https://www.jpmorgan.com/commercial-banking/insights/2022-france-business-leaders-outlook

Méthode de l’enquête

L’enquête « Business Leaders Outlook » de J.P. Morgan a été réalisée en ligne, du 23 novembre au 6 décembre 2021. Au total, 239 dirigeants (PDG, directeurs financiers, responsables financiers et propriétaires) d’entreprises françaises de taille moyenne (chiffre d’affaires annuel compris entre 20 millions et 2 milliards d’euros) de divers secteurs. Les résultats se situent dans les paramètres statistiques de validité ; la marge d’erreur est de +/- 6,4 % avec un niveau de confiance de 95 %.

À propos de JPMorgan Chase

JPMorgan Chase & Co. (NYSE : JPM) est une société de services financiers de premier plan basée aux États-Unis d’Amérique (« USA »), avec des activités dans le monde entier. Au 31 décembre 2021, JPMorgan Chase affichait 3,7 billions USD d’actifs et 294,1 milliards USD de fonds propres. La société est chef de file dans les services bancaires d’investissement et les services financiers pour les particuliers et les petites entreprises, les services bancaires commerciaux, le traitement des opérations financières et la gestion d’actifs. Sous les marques J.P. Morgan et Chase, la société sert des millions de clients américains et un grand nombre de sociétés, d’institutions et de gouvernements parmi les plus importants au monde. De plus amples renseignements sur JPMorgan Chase & Co. sont disponibles au www.jpmorganchase.com

*Perspectives des dirigeants français