Linde, le géant allemand des gaz industriels et médicaux, a indiqué hier que son projet de méga-fusion avec l'américain Praxair fera probablement face à une position plus 'dure' de la part de l'autorité européenne de la concurrence, la Commission.

Les deux groupes anticipent l'imposition de mesures de compensation 'plus coûteuses que prévu', c'est-à-dire principalement des cessions imposées. Même si ces dernières ne devraient pas, suivant les discussions en cours, excéder les plafonds de CA et d'EBITDA prévus par les accords de fusion. A savoir, rappelle un analyste parisien, 'la vente d'actifs représentant jusqu'à 3,7 milliards de dollars de CA ou 1,1 milliard d'euros d'EBITDA'.

En outre, selon Linde et Praxair, la Commission européenne devrait ouvrir une enquête approfondie (dite de phase II) sur l'opération, a priori d'ici le 16 février. Habituelle pour un projet de cette taille, la procédure de phase II se termine généralement dans les 90 jours qui suivent son ouverture.

En attendant, Linde et Praxair continuent de discuter avec les autorités et escomptent toujours finaliser la fusion au second semestre 2018.




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