Contre toute attente, le président fondateur va passer la main. Hill estime "que la banque a atteint une taille et un développement qui nécessite la nomination d'un président indépendant". Il assurera la transition jusqu'à la désignation de son successeur, et demeurera au sein de l'établissement avec un rôle non-exécutif par la suite.
 
La nouvelle, en marge de résultats dégradés, entraîne une chute de 20% de l'action à la Bourse de Londres le 25 juillet 2019, jusqu'à 385,6 GBp, nouveau plancher de la jeune histoire boursière de la banque. Les résultats semestriels ont été grevés par la levée de fonds organisée en mai, les sorties d'actifs et les dépenses engagées pour améliorer le contrôle de gestion, note Joseph Dickerson, qui suit le dossier chez Jefferies. Le retour à une collecte positive au cours des deux derniers mois est rassurant, comme l'est le niveau de croissance des honoraires, juge toutefois l'analyste, qui s'était prononcé avant le départ du fondateur.