Le ministre des Finances, George Osborne, a déclaré le mois dernier vouloir entamer dans les mois à venir le désengagement de l'Etat du capital de RBS. Les premières cessions de titres devraient se traduire par une moins-value pour le contribuable.

La sortie de l'Etat de RBS constituerait la plus grosse privatisation jamais réalisée en Grande-Bretagne.

Les décisions définitives n'ont pas encore été adoptées et l'évolution du projet dépendra des résultats financiers de RBS, des conclusions des enquêtes en cours sur des soupçons d'infractions passées ainsi que des conditions de marché, ont expliqué les sources.

L'Etat a apporté 45,8 milliards de livres à RBS pendant la crise financière de 2007-2009 et il détient aujourd'hui encore 78% du capital du groupe. Au cours de Bourse actuel, cette participation implique une moins-value latente de 14 milliards de livres.

Le président de RBS, Philip Hampton, qui doit quitter ses fonctions d'ici la fin de l'année, a déclaré le mois dernier s'attendre à ce que la privatisation prenne plusieurs années et l'ex-directeur général Stephen Hester a estimé qu'elle pourrait même s'étaler sur une décennie.

(Matt Scuffham; Marc Angrand pour le service français)