Zurich (awp) - Novartis profite vendredi du conclave annuel de la Société américaine d'oncologie clinique (Asco) pour quantifier comme promis le succès revendiqué fin mars d'une étude clinique avancée sur son Kisqali (ribociclib) en adjuvant d'une thérapie endocrinienne contre le risque de récidive d'une forme de cancer du sein (HR+/HER2-). La réduction du risque de résurgence de la maladie a atteint 25%.

La thérapie combinée a ainsi permis de réduire sensiblement le risque de rechute par rapport à la seule thérapie endocrinienne, souligne la multinationale dans un communiqué. Novartis rappelle que 30 à 60% des patientes souffrant d'un cancer du sein HR1/HER2- précoce de stade II ou III présentent un risque de récidive, malgré l'administration d'une thérapie endocrinienne.

Novartis revendique en outre des bénéfices d'une administration du Kisqali sur les critères secondaires de la survie sans progression de la maladie et de la survie sans récidive, ainsi qu'une faible incidence d'effets secondaires symptomatiques.

Le géant pharmaceutique rhénan considère que ces données sont susceptibles de multiplier par plus de deux le nombre de patients pour lesquels un inhibiteur de kinases 4/6 dépendantes des cyclines (CDK4/6) pourrait être indiqué pour renforcer l'efficacité du traitement.

Novartis prévoit de soumettre les résultats de l'étude Natalee aux régulateurs sanitaires des deux côtés de l'Atlantique avant la fin de l'année.

Depuis sa première homologation en 2017 aux Etats-Unis, le Kisqali a été approuvé dans près de 100 pays contre diverses formes de cancer du sein.

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