Credit Suisse a dégradé lundi sa recommandation sur Orange, qu'il ramène de 'surperformance' à 'neutre' avec un objectif de cours abaissé de 11,5 à 11 euros.
Dans une note publiée dans la matinée, l'intermédiaire financier estime qu'une période d'incertitude stratégique s'ouvre pour l'opérateur télécoms avec le départ programmé de son PDG, Stéphane Richard.
'Nous ne nous attendons pas à ce que sa démission entraîne des changements immédiats en termes de perspectives, que ce soit au niveau du flux de trésorerie disponible (FCF, attendu entre 3,5 milliard et quatre milliards d'euros) ou des dividendes (plancher de 70 centimes l'action)', précise l'analyste.
'Mais à plus long terme, un changement de direction risque de provoquer une sorte de 'remise à zéro' (reset) signifiant qu'une période d'incertitude pourrait s'ouvrir pour les actionnaires en attendant la nomination d'un nouveau président/directeur général', avertit Credit Suisse.
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Orange est le 1er opérateur de télécommunications français. Le CA (avant éliminations intragroupe) par activité se répartit comme suit :
- prestations de services de télécommunications aux particuliers (78,3%) : prestations de téléphonie mobile (254 millions de clients à fin 2023 ; enseignes Orange en France, au Royaume Uni et au Caraïbes, FTP Espana en Espagne, PTK Centertel en Pologne, etc.), de téléphonie fixe et d'accès à Internet (44,5 millions de clients). En outre, le groupe propose des prestations à destination des opérateurs télécoms. Le CA par pays se ventile entre France (48,6%), Espagne (12,9%), Europe (18,9%), Afrique et Moyen Orient (19,6%) ;
- prestations de services de télécommunications aux entreprises (17%) : prestations d'accès à Internet, de téléphonie mobile et de transmission de voix et de données et intégration et infogérance d'applications de communication ;
- prestations de services aux opérateurs télécoms internationaux (3,2%) ;
- autres (1,5%).