Rio Tinto grappille 0,3% à 4 830,25 pence à Londres après une séance difficile. Hier, le géant minier a cédé 3,3% dans le sillage du repli des métaux de base lié à la crainte d'une récession mondiale. A cet égard, les prévisions de Berenberg pour le groupe anglo-australien sont pessimistes. Dans une note publiée ce matin, le broker a confirmé sa recommandation Vendre et son objectif de cours de 4 300 pence sur la valeur.

 "Nous voyons un certain nombre de vents contraires pour les actions Rio Tinto au cours du second semestre et jusqu'en 2023. Nos économistes américains s'attendent à ce que le PIB chinois diminue régulièrement au cours des prochaines années et décennies", analyse le bureau d'études.

De plus, selon les économistes de Berenberg outre-Atlantique, la croissance élevée du PIB en Chine a été alimentée par des investissements publics et privés ainsi que par un réservoir croissant de main-d'œuvre bon marché, qui connaît désormais un ralentissement de la croissance, entraînant une diminution des retours sur investissement.

Cela entraînera un ralentissement de la consommation dans les années à venir, une baisse de la croissance de l'immobilier et une diminution des exportations. La baisse de la croissance de l'immobilier devrait avoir un effet négatif sur le prix du minerai de fer, concluent-ils.