Ryanair va réduire ses capacités de vol d’environ 20 % en septembre et octobre prochains, en raison de la baisse des réservations constatée ces dix derniers jours. Cette décision intervient dans un contexte marqué par une recrudescence du nombre de cas de Covid-19 dans certains pays européens et de l’augmentation des mesures de restriction de voyage. En Bourse, Ryanair recule de 4,54% à 11,03 euros, une évolution défavorable partagée par l’ensemble du secteur aérien européen.

Ryanair précise que la plupart de ces réductions passeront par une baisse des fréquences plutôt que des arrêts de dessertes. L'Espagne, la France, la Suède et l'Irlande seront les pays les plus touchés par ces mesures.

" Des tests appropriés dans les aéroports et un traçage efficace (comme ceux effectués en Allemagne et en Italie) constituent la seule méthode réaliste et proportionnée pour superviser la sécurité des voyages aériens intracommunautaires tout en limitant efficacement la propagation du virus Covid-19 ", a commenté un porte-parole de Ryanair.

En dépit d'un contexte agité pour les compagnies aériennes, JPMorgan avait renouvelé vendredi sa confiance dans Ryanair.

Alors que les récentes nouvelles concernant le Covid-19 et le trafic aérien sont négatives pour toutes les compagnies aériennes européennes, le broker américain considère que Ryanair et Wizz Air sont relativement mieux positionnées que leurs concurrentes, étant donné qu'elles ont toutes deux des bilans solides, de bonnes liquidités, des coûts très bas et la possibilité de sortir de cette crise avec une plus grande part de marché et des coûts encore plus bas.

Au final, JPMorgan avait renouvelé sa recommandation Surpondérer sur le titre Ryanair, ainsi que son objectif de cours de 15,30 euros.