SEOUL (Reuters) - Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a gracié le vice-président et héritier de Samsung Electronics, Jay Y. Lee, a annoncé vendredi le ministère de la Justice.

Cette décision est principalement symbolique, alors que Lee est en liberté conditionnelle après avoir purgé une peine de 18 mois d'emprisonnement dans une affaire de corruption.

Toutefois, selon des analystes, Jay Y. Lee va désormais être en mesure de mener plus librement ses affaires et, potentiellement, effectuer des annonces d'ampleur.

"Alors que le besoin est urgent de surmonter la crise économique nationale, nous choisissons avec soin pour pardon des dirigeants économiques qui mènent l'engin de croissance nationale via des investissements technologiques actifs et des créations d'emplois", a déclaré le ministre de la Justice, Han Dong-hoon, au cours d'un point de presse.

(Reportage Joyce Lee, Soo-hyang Choi, Heekyong Yang; version française Jean Terzian)