Sanofi cède 1,6% à 83,45 euros. Le titre du laboratoire pharmaceutique est pénalisé par une mauvaise nouvelle. L'étude Pegasus de phase 3 évaluant le rilzabrutinib dans le traitement dupemphigus, une maladie de la peau auto-immune rare, n'a pas atteint son critère d'évaluation principal, ni ses critères secondaires.

" Le profil de tolérance du rilzabrutinib est resté similaire à celui observé précédemment et aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié ", a expliqué Sanofi.

Ce premier essai de phase 3, contrôlé par placebo, d'un inhibiteur de la BTK dans le traitement du pemphigus a inclus des patients adultes atteints d'une forme modérée à sévère de pemphigus vulgaire ou de pemphigus foliacé.

Le critère d'évaluation principal était la rémission complète entre les semaines 29 à 37 moyennant des doses minimales de corticoïdes (<=10/mg par jour). La rémission complète était définie par l'absence de nouvelles lésions et de lésions établies.

Les résultats obtenus montrent que la proportion de patients traités par rilzabrutinib ayant satisfait au critère d'évaluation principal n'était pas statistiquement différente de celle des patients traités par placebo.

Sanofi poursuit l'évaluation des données de cet essai et prévoit de les présenter en détail dans le cadre d'un futur congrès médical.

" Bien que ces résultats soient décevants, nous pensons que le programme clinique consacré au rilzabrutinib présente beaucoup de potentiel et que ce médicament pourrait répondre aux besoins thérapeutiques des personnes souffrant de maladies auto-immunes ", a commenté Naimish Patel, Responsable Monde, Développement, Immunologie et Inflammation.