Les cours du brut faisaient eux aussi les frais de cet échec, les cours des futures sur le WTI chutant de 9,43% autour de 11h00 GMT pour s'établir à 41,28 dollars.

Vendredi, la belle harmonie qui régnait depuis trois ans entre l'Opep et la Russie a volé en éclats du fait de l'opposition de Moscou à une nouvelle réduction de la production de pétrole pour enrayer la baisse des cours due à l'épidémie de coronavirus.

Le cartel, qui souhaitait une baisse supplémentaire de 1,5 million de barils par jour jusque fin 2020, a riposté en supprimant toutes les limites à sa propre production.

Dimanche, l'indice de la Bourse saoudienne a ouvert en baisse de 6,3%, plombé par la chute des cours des banques du pays. Aramco, le géant pétrolier saoudien, chutait au même moment de 4,6% à un cours inférieur à celui de son introduction en Bourse.

L'indice de la Bourse de Dubai perdait 7,4% à l'ouverture, tandis que celui d'Abu Dhabi abandonnait 6.7%.

A Koweit City, toutes les transactions ont été suspendues quand la glissade du principal indice boursier a atteint 10%.

(Maqsood Alam à Bangalore; version française Nicolas Delame)

Valeurs citées dans l'article : London Brent Oil, WTI, Saudi Arabian Oil Company