STEF (+3,19% à 82,43 euros) signe une des plus fortes hausses du SRD après avoir annoncé une croissance de 15,4% de son dividende, à 2,25 euros, et fait état de perspectives confiantes. Si le groupe de logistique n'a pas donné de prévisions chiffrées, il table sur une accélération de sa croissance organique en France et à une dynamique soutenue de ses activités internationales.

STEF prévoit aussi de compléter cette performance organique par des opérations de croissance externe ciblées : le groupe est parvenu à retrouver des marges de manœuvre financières l'année dernière en renforçant ses fonds propres et en se désendettant. Les premiers sont ainsi passés de 494 à 559 millions d'euros et le gearing (dettes financières sur fonds propres) est tombé sous 1, à 0,93.

Ces efforts faits pour préserver son bilan se sont traduits en 2016 par une baisse de 18,6% des charges financières de STEF à -11,8 millions d'euros. Gilbert Dupont tablait sur -13,7 millions. Ce repli a soutenu la croissance du bénéfice net de l'entreprise, +15,8% à 87,1 millions d'euros.

Ce dernier a également bénéficié de l'amélioration des performances opérationnelles de STEF. En 2016, son Ebit a augmenté de 12% à 123,3 millions d'euros, soit une marge de 4,4%. Les analystes jugent ces chiffres globalement en phase avec leurs attentes, rappelant qu'ils intègrent notamment la plus-value de cession du navire Scandola pour 9 millions d'euros.

L'activité Logistique France a été le principal moteur de la croissance de l'Ebit du groupe, avec une hausse de 16,4% à 20 millions d'euros soit 4% du chiffre d'affaires (+0,4 point). Le groupe a profité "de la bonne dynamique en surgelé et de l'arbitrage de certains contrats en RHD (Restauration hors domicile", a observé LCM.

Autre motif de satisfaction, la rentabilité de la division Transport France est restée stable à 5% malgré l'impact de la grippe aviaire sur la filière canard et foie gras.

Déjà publié, le chiffre d'affaires annuel de STEF s'est stabilisé à 2,824 milliards d'euros.