Les 500 premières sociétés européennes pourraient économiser 48 milliards d'euros par an, soit une moyenne de près de 96 millions d'euros par société, en délocalisant nombre de leurs activités administratives. C'est ce qui ressort de l'étude effectuée par The Hackett Group, cabinet de conseil stratégique et société du groupe Answerthink (NASDAQ : ANSR). Les avancées technologiques, associées à des forces de travail mondiales de plus en plus formées professionnellement, permettent la transférabilité des activités de soutien des entreprises dans les technologies de l'information (TI), la finance, les ressources humaines (RH) et l'incitation à profiter de l'arbitrage en matière de main-d'?uvre. Hackett estime que l'utilisation croissante de ressources délocalisées risque d'affecter jusqu'à 1,3 millions d'emplois à caractère général et administratif, soit en moyenne 2 620 postes par société parmi celles de l'indice FT Europe 500.

The Hackett Group est un leader mondial en recherche sur les pratiques d'excellence, en conduite de tests de performance et en services de transformation d'affaires qui permettent aux cadres d'atteindre une performance de niveau international.

Selon l'étude menée par Hackett, la mondialisation a créé un environnement dans lequel les cadres doivent constamment réévaluer leurs structures des coûts pour les opérations générales et administratives, en fonction d'une foule de ressources mondiales émergentes. Il ressort également de cette étude que les meilleures sociétés sont en train d'améliorer stratégiquement leur performance dans la finance, les technologies de l'information, les ressources humaines, l'approvisionnement des services, le capital d'exploitation et dans d'autres secteurs, selon des méthodes qui les aident à répondre aux pressions de la mondialisation.

De nombreuses sociétés font cependant confiance à des techniques d'analyse de sourçage obsolètes qui les conduisent à sous-estimer matériellement l'avantage qu'elles peuvent tirer de la délocalisation de leurs opérations administratives. Avec des économies en arbitrage de main-d'?uvre avoisinant les 62 %, Hackett estime que les cadres doivent rapidement normaliser et simplifier les processus d'affaires, afin de capturer la valeur potentielle de la centralisation des activités. De nombreuses organisations omettent d'étudier les caractéristiques des processus d'affaires, permettant ainsi que des activités n'offrant aucun avantage concurrentiel restent décentralisées dans des pays industrialisés à un coût plus élevé. Des activités distribuées ne sont généralement pas transférables et ne sont par conséquent pas incluses dans le cadre d'une initiative de mondialisation. La base de formation et les jeux de compétences disponibles en Inde, en Chine, aux Philippines, au Pakistan, en Europe de l'Est, au Brésil et dans d'autres pays émergents, continuent leur expansion, offrant à la fois un nouveau niveau d'économies et une amélioration de la qualité et du talent, ce qui vient considérablement renforcer la cause des entreprises en faveur de la mondialisation.

« Les sociétés savent depuis longtemps qu'elles peuvent réduire leurs coûts et améliorer l'efficacité administrative en simplifiant les processus au sein des entreprises, en améliorant le mode d'utilisation de la technologie et en centralisant les opérations, soit dans un centre de service partagé, soit avec un sous-traitant. Mais au cours des dernières années, les ressources délocalisées disponibles ont rapidement mûri, créant des occasions immédiates de réduction importante des structures des coûts des sociétés », a déclaré le vice-président de Hackett, Tom Bangemann.

Selon le directeur de Hackett, Michel Janssen, « Aujourd'hui, les sociétés peuvent se tourner vers des ressources délocalisées permettant des réductions de coût de main-d'?uvre tout en maintenant ou même en améliorant le niveau de qualification du personnel. La possibilité de réaliser des économies potentielles pouvant aller jusqu'à 96 millions d'euros par an pour une société, est tout simplement trop irrésistible pour être ignorée. Pourtant, la plupart des cadres passeront à côté de l'impact potentiel de la mondialisation des services par des initiatives dont le champ d'application est trop restreint. Mettre pleinement à profit la mondialisation des services requiert une profonde compréhension de la nature des processus d'affaires et de la façon dont ils peuvent être organisés et délivrés de manière optimale. »

Cela étant dit, les sociétés doivent malgré tout continuer à utiliser une méthodologie d'évaluation bien équilibrée qui prenne entièrement en compte les caractéristiques transactionnelles, la culture, la stratégie de l'entreprise et son état de maturité face au changement. En combinant une vision logique la plus large possible des processus en vue et une méthodologie d'évaluation globale, les entreprises peuvent s'assurer qu'elles optimisent les opportunités de bénéfice disponibles sur les marchés mondiaux, tout en gérant le risque associé à ces initiatives de transformation progressive.

Les opportunités vont bien au-delà des technologies de l'information

L'analyse de Hackett sur l'impact de la mondialisation sur les 500 premières sociétés d'Europe se base sur des études d'étalonnage en cours qui ont saisi les coûts de sous-traitance depuis 1992. Tandis que les technologies de l'information représentent l'opportunité fonctionnelle la plus importante, des économies conséquentes peuvent être générées dans d'autres secteurs généraux et administratifs, tels que la finance, les ressources humaines et l'approvisionnement des services. L'analyse détaillée de Hackett de l'opportunité d'économie pour une société type de l'indice FT Europe 500 se base sur le nombre médian de sociétés FTE par groupe de processus, le différentiel de coût d'arbitrage de la main-d'?uvre et le degré potentiel de délocalisation par le groupe de processus. Le tableau ci-dessous offre un résumé de l'analyse fonctionnelle :

Économies annuelles (en millions d'euros) Nombre d'employés potentiellement affectés d'oppo Activités fonctionnelles offrant le plus rtunités de RCI

     

TI

46,0 euros

1 093 

Gestion d'applications; infrastructure technologique

Finance 28,7 euros 933 

Comptabilité générale & émissions de rapports externes; déboursements de trésorerie; activités du cycle produits

Ressources humaines 12,4 euros 348 

Émission de rapports sur la gestion des données & conformité de cette gestion ; admin. du total des primes ; admin. de la paie

     

Approvisio-

nement

8,8 euros 246 

Traitement des bons d'achats ; exécution de l'approvisionnementn

 
Total par société
95,9 euros 2 620 
       
Total pour les sociétés de l'indice FT Europe 500
 
 
47,9 milliards d'euros 1,3 millions d'euros
 
 
       

Pour afficher la version complète de cette étude, veuillez cliquer sur le lien suivant vers le Hackett Research Insight Center : www.thehackettgroup.com/insights/96M

Vous pouvez obtenir des renseignements complémentaires sur Hackett Group par téléphone en composant le +44 (0)20 7003 8150, par courriel à l'adresse info@thehackettgroup.com ou sur le site Web : www.thehackettgroup.com.

À propos de The Hackett Group

The Hackett Group (www.TheHackettGroup.com), cabinet de conseil stratégique et société du groupe Answerthink, est un leader mondial en recherche sur les pratiques d'excellence, en conduite de tests de performance et en services de transformation d'affaires qui permet la performance des entreprises de niveau international à travers des activités de vente, des activités générales et administratives et des activités de chaîne logistique. À travers l'acquisition de REL Consultancy Group, nous offrons les services Total Working Capital de Hackett-REL, afin de retirer des opérations un flux de trésorerie. Hackett offre un aperçu stratégique, des conseils en pratiques d'excellence et l'implémentation de services fondés sur la métrique de performance obtenue au cours de 14 années et 3 500 études repères effectuées dans 2 100 des plus grandes sociétés au monde. Nos clients se composent de 97 % de sociétés de l'indice Dow Jones Industrials, de 50 % de sociétés de l'indice FTSE 100 et de 70 % de sociétés de l'indice DAX 30.