Le gouvernement britannique a annoncé mardi qu'il attribuerait à plusieurs compagnies, dont Total (>> Total) et Engie (>> Engie S.A.), de nouveaux permis d'exploration de gaz de schiste sur des blocs onshore, alors que le Royaume-Uni redouble d'efforts pour exploiter les potentielles réserves schisteuses du pays.

Le Royaume-Uni est l'un des rares pays d'Europe à autoriser la fracturation hydraulique, mais les progrès sont lents et le secteur n'en est qu'à ses balbutiements.

Le gouvernement britannique a indiqué qu'une activité nationale de gaz de schiste pourrait permettre de compenser le déclin de la production d'hydrocarbures en mer du Nord et de réduire les importations de gaz naturel.

Londres a annoncé mardi qu'il attribuerait avant la fin de l'année des licences d'exploration à des entreprises du secteur portant sur 27 blocs gaziers et pétroliers.

Outre Total et Engie, de plus petites sociétés comme IGas Energy (>> IGAS Energy PLC), Egdon Resources (>> Egdon Resources Plc) et Celtique Energie Petroleum comptent au nombre des entreprises concernées, de même que Cuadrilla Resources et le géant suisse de la chimie Ineos.

Un second groupe de 132 blocs gaziers et pétroliers onshore fera l'objet d'une consultation pour déterminer s'ils peuvent être exploités dans le cadre des réglementations environnementales.

Les licences pour tous les blocs proposés seront attribuées cette année.

-Selina Williams, The Wall Street Journal (Version française Emilie Palvadeau) (ed/AE)

Valeurs citées dans l'article : Total, IGAS Energy PLC, Engie S.A., Egdon Resources Plc