Le groupe de VTC américain Uber technologies a accepté de payer 100 millions de dollars (98,59 millions d'euros) d'arriérés d'impôts au New Jersey. L'État américain a déclaré que la société de transport par taxi avait indûment déclaré ses chauffeurs comme ayant un statut d'entrepreneur indépendant, alors que le New Jersey les considère comme des salariés, ce que Uber technologies a d'ailleurs conteste. Malgré cela, le titre gagnait 0,71% à 32,73 dollars dans les échanges d'avant-Bourse.

Le litige était né à la suite d'un audit du département du travail et du développement de la main-d'œuvre de l'État qui avait révélé qu'Uber et une filiale, Raiser, devaient quatre ans d'arriérés d'impôts parce qu'elles avaient classé les chauffeurs dans l'État comme des entrepreneurs plutôt que des employés. Lundi, le département a annoncé qu'Uber avait payé ses arriérés, intérêts compris.

"Nous poursuivons nos efforts pour lutter contre les fausses déclarations sociales dans le New Jersey", a déclaré au  Robert Asaro-Angelo, commissaire du département, dans une interview accordée au NY Times. " Cela montre que ces travailleurs du New Jersey sont présumés être des employés. Quel que soit le modèle économique d'une entreprise ou sa technologie, les travailleurs ont des droits.", a-t-il déclaré au quotidien new-yorkais.