Zurich (awp) - Le groupe de distribution Valora a creusé sa perte au premier semestre de l'exercice en cours, en raison de l'augmentation de la charge fiscale et de la baisse de l'euro, malgré un redressement des ventes en mai et juin. Le conseil d'administration recommande par ailleurs toujours d'accepter l'offre de rachat du mexicain Femsa.

Le processus de transaction est en cours, et le conseil d'administration recommande à l'unanimité aux actionnaires d'accepter l'offre de 260 francs suisses par action, a confirmé Valora mercredi dans un communiqué. Dans ce contexte, les résultats passaient au second plan.

Le chiffre d'affaires de Valora a atteint 943 millions de francs suisses au cours du premier semestre 2022, en augmentation de 15,9% par rapport à la même période un an plus tôt. En monnaies locales, la progression est même de 17,8%, indique Valora mercredi dans un communiqué.

Après un début d'année difficile en raison des mesures contre la pandémie de coronavirus, les ventes ont repris l'ascenseur. En mai et juin, elles ont légèrement dépassé les niveaux de 2019.

Le bénéfice d'exploitation Ebit s'est inscrit à 8,1 millions de francs suisses, en hausse de 9,5%. Cette croissance a été réalisé sans les aides Covid que le groupe avait touchées sur la même période à l'exercice précédent, souligne le communiqué.

Au final, Valora inscrit une perte nette de 5,4 millions de francs suisses, en hausse de hausse de 42%. Ce recul s'explique principalement par la hausse des charges fiscales et par la baisse de l'euro par rapport au franc, écrit Valora.

Pour l'ensemble de l'année, Valora confirme son objectif de résultat d'exploitation Ebit de 70 millions de francs suisses, avec une marge d'erreur de 10%, hors coûts liés aux fusions et acquisitions. Malgré la détérioration de la situation géopolitique, le groupe prévoit un chiffre d'affaires externe au niveau d'avant la pandémie.

rq/jh