Le chiffre d'affaires trimestriel du Groupe Virbac s'est élevé à 180,5 millions d'euros, en repli de 1,2%. Il a encore été impacté de façon "significative" par le niveau des taux de change. En dehors de ce facteur, la croissance à parités constantes du spécialiste français de la santé animale s'est toutefois établie à 5,1%, dont +4,3% au titre de la croissance organique, c'est-à-dire hors Santa Elena en Uruguay, consolidée depuis septembre dernier.

Virbac précise avoir connu un bon démarrage de l'activité cette année et une croissance significative dans toutes les régions, à l'exception des Etats-Unis. Les marchés émergents de façon générale, avec une évolution des ventes à deux chiffres, ont à nouveau été les principaux moteurs de la croissance, mais l'activité dans les marchés développés a également connu un certain rebond par rapport à l'an dernier. Le groupe a ainsi enregistré une "belle évolution" en Europe, au Japon, en Australie.

Les Etats-Unis constituent une exception avec un chiffre d'affaires en recul sur ce trimestre du fait de la base de comparaison d'Iverhart Plus. Ce produit, dont le retour sur le marché est attendu au second semestre cette année, avait fait l'objet d'un arrêt de commercialisation intervenu au début du mois d'avril l'an dernier, mais son chiffre d'affaires était significatif au premier trimestre.

L'évolution des ventes par espèces est, elle, assez équilibrée et reflète la répartition géographique de la croissance. Le segment des animaux de compagnie est en progression modérée (+1,6%) du fait de l'effet de comparaison sur Iverhart aux Etats Unis mentionné précédemment. En dehors de ce facteur, la croissance dans ce domaine a été supérieure à 5%. Dans le segment des animaux d'élevage, la croissance s'est en outre élevée à 7,1%, avec une bonne évolution dans les deux secteurs principaux, ruminants et élevage industriel (porcs - volailles), et une progression modérée en aquaculture.

Celle-ci fait suite à la croissance de plus de 11% enregistrée par Centrovet au Chili en 2013, en lien avec l'apparition d'infections dans les élevages de saumon l'an dernier.