Zurich (awp) - La société de conseil financier VZ Holding voit l'essor de l'intelligence artificielle (IA) comme une opportunité. "Nous la testons afin d'améliorer nos processus et notre gestion des données", a indiqué son directeur général Giulio Vitarelli dans un entretien publié mercredi sur le portail Allnews.

"Le but est de permettre aux conseillers de disposer de davantage de temps pour leurs clients et de répondre plus vite à leurs demandes", a poursuivi le dirigeant, affirmant dans la foulée que l'IA n'a pas vocation à remplacer le contact humain avec la clientèle.

La holding zurichoise a l'intention au contraire d'étoffer ses effectifs d'une centaine d'employés par an. "Nous prévoyons une croissance de cet ordre pour accompagner l'augmentation de la demande", appelée à grimper avec l'évolution démographique avec un pic attendu en 2031 sur fond de départ à la retraite des "baby boomers", explique M. Vitarelli.

Face à la pénurie de main d'oeuvre qualifiée, le patron de VZ rappelle que l'entreprise forme elle-même chaque nouveau conseiller pendant une période de deux ans en moyenne, "nous ne cherchons donc pas des consultants mais des jeunes et des personnes en reconversion".

Concernant l'éventualité d'étoffer ses effectifs en embauchant des profils bancaires, notamment les transfuges de Credit Suisse, le dirigeant se montre plutôt réticent, "parce qu'un banquier doit être prêt à investir son temps dans notre système de formation".

Avec l'inauguration de trois nouvelles succursales depuis le début de l'année, à Nyon, Wil et Bellinzone, VZ Holding est aujourd'hui présent dans 35 localités en Suisse, ce qui correspond au bas de la fourchette visée par la direction (35-45), "mais nous avons aussi des projets d'agrandissement dans 3 à 4 succursales chaque année où nous doublons notre surface", a souligné M. Vitarelli.

Interrogé sur une indexation des prix en raison de l'inflation, il a assuré qu'une augmentation "n'est pas à l'ordre du jour pour le moment", rappelant que les tarifs horaires facturés dépendent de "la complexité de la situation des clients".

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