(Reuters) - Le groupe hôtelier britannique Whitbread, propriétaire de Premier Inn, a enregistré une hausse de son chiffre d'affaires au troisième trimestre grâce à une forte demande au Royaume-Uni et la hausse des tarifs des chambres, à la suite de la reprise des voyages de Noël dans un contexte post-pandémique, malgré la crise du coût de la vie en Grande-Bretagne.

Les chaînes d'hôtels à bas prix ont particulièrement bénéficié de cette forte demande, les consommateurs se tournant vers des options abordables, bien que les incertitudes économiques les ont rendus plus prudents dans leurs dépenses.

"La force de notre position de réservation, la solidité des prix, la croissance du patrimoine et le programme d'efficacité sont autant d'éléments qui renforcent notre confiance dans les perspectives pour l'ensemble de l'année 2024", a déclaré jeudi la directrice générale Alison Brittain dans un communiqué.

Le groupe, qui détient également les chaînes de restauration Beefeater et Bar+Block, a maintenu ses perspectives de coûts pour l'exercice 2023, mais prévoit que l'impact de l'inflation nette sur sa base de coûts, qui s'élève à 1,6 milliard de livres sterling (1,81 milliard d'euros), sera de 7 à 8% l'an prochain.

Whitbread a également couvert les coûts de la main-d'oeuvre, de la nourriture et des boissons, ainsi que des services publics à hauteur de 75% pour le prochain exercice.

Le groupe a fait état d'un bond de 22,9% de son chiffre d'affaires total pour les 13 semaines terminées le 1er décembre par rapport à l'année précédente.

(Rédigé par Radhika Anilkumar à Bangalore, version française Augustin Turpin)