Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a ouvert en forte baisse, le Dax perdant 1,00%, sur un marché bousculé par l'annonce du test positif de Donald Trump au Covid-19, qui accroît les incertitudes entourant l'élection présidentielle américaine.

A 7h18 GMT, l'indice vedette perdait 127,88 points à 12'602,89 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes chutait de 1,09% à 27'050,29 points.

Donald Trump a annoncé tôt dans la matinée sur Twitter sa mise en quarantaine après avoir été contrôlé positif au coronavirus, ainsi que son épouse, Melania.

Cette nouvelle "entraîne beaucoup trop d'incertitudes, en plein pendant dans la campagne présidentielle", estime Jochen Stanzl, analyste pour CMC Market.

"Si l'état de santé [de Donald Trump] s'aggrave, la situation pourrait nettement se compliquer", abonde Milan Cutcovic, analyste pour Axitrader.

En zone euro, la Banque centrale européenne a annoncé vendredi une série d'expérimentations pour se "préparer" à l'émission éventuelle d'un euro numérique.

"Nous devons nous tenir prêts à émettre un euro numérique si cela s'avère nécessaire", a affirmé la présidente de la BCE, Christine Lagarde, citée dans un communiqué.

Un euro numérique serait une forme électronique de monnaie de banque centrale qui, à l'instar des billets de banque, "permettrait à tous - ménages comme entreprises - d'effectuer leurs paiements quotidiens rapidement, facilement et en toute sécurité", explique l'institution.

BAYER (-1,45% 45,67 euros): le géant de la chimie continue sa chute, après un plongeon de 13,07% en clôture jeudi, suite à l'annonce, mercredi soir, d'une dépréciation de plusieurs milliards d'euros dans sa division agrochimie et d'un nouveau programme de 1,5 milliards d'euros d'économies.

Les VALEURS DU SECTEUR ENERGETIQUE sont recherchées, à l'image d'EON (+0,44% à 9,57 euros) et RWE (+0,43% à 33,01 euros).

GRENKE (+1,58% à 32,10 euros), le groupe spécialisé dans la location de biens d'investissements à des entreprises, a annoncé le remplacement au poste de vice-président du conseil de surveillance de son fondateur, Wolfgang Grenke, par Jens Rönnberg, conseiller fiscal et auditeur et membre depuis novembre 2019 de l'instance de contrôle. M. Grenke s'est mis en retrait le temps d'un audit indépendant extraordinaire après des accusations de fraude de la part d'un investisseur.

afp/jh