Petite déception à Wall Street qui a clôturé sans tendance alors que les acheteurs étaient sensés garder la main après la bonne séance de vendredi, et la non moins bonne première séance de la semaine en Europe (nouveau déluge de records absolus).
Le Dow Jones, en hausse de +0,1% vers 21H35, cède au final près de -0,05%, le Nasdaq recule d'autant et le S&P-500 finit parfaitement stable à 4.682,8.

De chaque côté de l'Atlantique, les stratèges indiquent que les marchés d'actions bénéficient d'une dynamique positive, portés par une saison des résultats favorable et des indicateurs économiques solides.

L'inflation à 6,2% aux Etats-Unis (au plus haut en 31 ans), le moral des ménages au plus bas depuis 10 ans (chute de -5Pts en novembre selon les chiffres publiés à la veille du weekend) sont totalement ignorés, ou tout du moins occultés.
Wall Street invoque la bonne nouvelle de l'adoption du plan d'infrastructure de Joe Biden de 1.200Mds$ (après une série de revers sur le budget de relance 2021/2022).

Côté 'données macro', il n'y avait aucune 'stat' majeure : l'indice Empire State de la Fed de New York se redresse en novembre, ressortant à 30,9 pour le mois en cours, contre 19,8 en octobre, et se montre ainsi nettement supérieur aux anticipations des économistes.

Le marché obligataire s'est légèrement dégradé, les T-Bonds prennent +2Pts à 1,602%.

Côté valeurs, peu d'écarts remarquables (stagnation des indices US oblige) : Splunk s'est effondré en solo de -18,5%, Tesla a perdu -1,9%, mais Paypal et Meta Platform (ex-Facebook) ont pris +2%, Qualcomm +2,2% et Zoom +3,4%. Boeing se distingue avec +5,5% mais le secteur de la santé a pesé sur le Dow Jones.

Copyright (c) 2021 CercleFinance.com. Tous droits réservés.