Wall Street est attendue en baisse jeudi dans les premiers échanges, en réaction à la publication d'indicateurs qui pourraient convaincre la Réserve fédérale de durcir sa politique monétaire.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats 'futures' sur les grands indices new-yorkais perdent entre 0,1% et 0,5%, annonçant un début de séance dans le rouge.

A en croire les derniers indicateurs, l'inflation remonte en flèche tandis que le marché de l'emploi se montre de plus en plus solide, autant de signes confirmant le fort redémarrage de l'économie américaine après la crise sanitaire.

Problème, ces bonnes statistiques augmentent également le risque que la Réserve fédérale adopte un rythme de resserrement monétaire plus soutenu au cours des mois qui viennent.

Le président de la Fed Jerome Powell avait prévenu hier que l'inflation américaine demeurerait sans doute à un niveau 'élevé' pendant encore quelques mois et estimé que les progrès 'substantiels' tant attendus de l'économie étaient encore éloignés.

Les chiffres publiés dans la matinée valident au contraire le scénario d'un redressement rapide de l'activité.

L'indice Empire State - qui mesure les conditions d'activité actuelles dans l'Etat de New York - a ainsi bondi à 43 au mois de juillet contre 17,4 en juin. Les économistes anticipaient plutôt un chiffre proche de 18.

Sur le marché du travail, les inscriptions aux allocations chômage ont diminué la semaine passée pour s'établir à 360.000, contre 386.000 la semaine précédente, soit leur plus bas niveau depuis mars 2020.

Parallèlement, les prix à l'importation ont augmenté de 1% en juin par rapport au mois précédent, une progression un peu inférieure au consensus.
La hausse atteint 0,7% hors produits pétroliers.

Coté valeurs, Morgan Stanley est attendu en baisse malgré la publication d'un bénéfice net en progression de 10% à 3,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, une performance supérieure à l'estimation moyenne des analystes.

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